J'avais trouvé ça sympa aussi... vla ce que j'en ai dit sur un autre forum :
- Citation :
- On se retrouve donc dans la peau d'un cobaye de laboratoire lâché dans diverses salles d'expérience qui rappelleront le film "Cube" qu'il doit traverser malgré les obstacles qui s'y trouveront. Et pour y arriver, un objet bien pratique pouvant créer des "portails" (sorte de portes dimentionelles qui permet de se "téléporter" d'un point à l'autre).
Pas de bestiole à shooter, donc, juste toute une série de casses-tête à résoudre à force d'ingéniosité et d'agilité. Dans l'ensemble c'est surtout ce second point qui pose le plus de difficultés car si élaborer une solution à une situation n'est pas super compliquée dans l'ensemble, c'est son application qui sera le plus sujette au grinçage de dents car réflexes et précision seront de mise... surtout lors des épreuves "chronométrées". D'ailleurs la toute dernière épreuve est un peu une synthèse de tout ça.
La difficulté est bien dosée et laisse tranquillement assimiler tout un tas de situations et de contraintes d'utilisation des portails qu'on mettra en application dans un dernier niveau, labyrinthe géant prometteur à première vue mais "chiant" à la longue. Pas parceque trop difficile, mais regorgeant de passages "prise de tête inutiles" où il faut enchainer les aller-retour et autres protocoles à répéter x fois pour se sortir des situations posées.
Au final un petit (grosso modo moins de 3h) jeu pas mal. Pas aussi casse tête que promis mais plutôt fun par moments, surtout lors de passages "grand huit" carrément trippantes.
Et tout ça pour un gateau... et une chanson finale plutôt rigolote.
Autre jeu fait dernièrement,
Gears of War :
(là aussi un c/c bourrin d'un post d'ailleurs )
Bourrinage digne d’un gros B à budget XXL, d’ailleurs le jeu assume complètement cet aspect à tous les niveaux, que ce soit dans le « scenario » qui tient plus de l’enchainement de péripéties, les séquences grand spectacle et les dialogues… surtout les dialogues (parfois un peu lourds quand même). Les musiques apportent elles aussi beaucoup à l’ambiance, à la fois stressante pour certaines et « entrainantes » (voire même trop) pour d’autres… comme une variation du thème principal qui m’a fait pensé à du Rambo et m’incitait par moments à faire un peu trop le warior et aller en avant… branlée assurée.
Même si j’ai assez peu touché à la version 360, je me suis assaisonné bien plus facilement avec la version PC. Par rapport à la souris, bien sur, mais aussi et surtout avec la possibilité de dasher avec les touches de direction. J’ai trouvé ça bien plus dynamique et pratique qu’avec l’utilisation d’une seule touche (au point au final de ne l’avoir utilisée que pour quelques actions comme courir ou escalader un muret juste après s’y être planqué, que ce soit par glissade ou course). L’inconvénient c’est que dans les moments intenses qui requièrent reflexes et précisions, ça ne pardonne pas les fausses manip’, cafouillages avec les touches d’à côtés, doigts qui glissent ou « temps de latence » trop important entre les deux pressions...
Pour la campagne solo, je l’ai trouvé tout de même assez irrégulière. Si au début le plaisir de la découverte fait l’essentiel, à mesure que le jeu progresse le caractère assez répétitif de l’action a commencé à se faire peser. En clair à part la parenthèse (chap 2-début de chap 3) c’est « shoot-planque toi derrière le mur-shoot-mur-shoot ». Une impression de redondance abominable qui a atteint son paroxysme dans le chap’ « retour à la maison ». En ce sens la durée de la campagne est plutôt excusable étant donné que plus ça aurait paru « trop ».
Cela dit on sent tout de même une volonté de diversifier un peu de tout ça. Maladroitement via une partie de « grand huit » trop mou du genou pour être vraiment excitante , bien plus efficacement lors d’une partie de corrida avec Berserker (absolument bidonnante, je me suis bien amusé à la faire jouer les « passe muraille » mdr), une séquence Krhill en barbecue. Mieux, le chapitre suivant, du moins dans sa première partie redonne un coup de fouet à tout ça avec des batailles VRAIMENT épiques.
Au programme carnage intégral dans un affrontement à espace vaste et ouvert avec une horde de Locust aussi large en nombre qu’en diversité (soldats de base, snipers, Troika, archers et pour finir Boomers assistés de Wrenchers). La bataille fut intense de part les balles qui fusaient dans tous les sens et tendue parceque l’espace étant plus vaste qu’à l’accoutumée, les Locust étaient plus mobiles (et organisés !) ce qui laissait peu de place à la stratégie (planque toi dans un coin et attend que ça se passe).
L’autre gros moment, c’est l’affrontement avec le Brumack ! jumpy
Un premier (fallait juste lui shooter dans les pieds et le faire tomber) ainsi que 2 Seeders avaient déjà été servis en apéritif mais là c’était un vrai de vrai dans une arène à shooter de A à Z. La bestiole s’était d’ailleurs montrée à la hauteur (en hardcore ou insane, j’imagine mal la chose en solo), rattrapant ainsi la piètre prestation de sa copine Corpser des sous –terrains.
J’avais aussi beaucoup apprécié les chapitres « Nightfall » et celle de l’usine en ruine (du moins sa première partie avant de plonger). Bien plus calmes mais pas moins flippantes avec leurs bestioles de la nuit planquées un peu partout. En fait ces deux parties, c’était tout simplement Pitch Black ! yaisse
Parmi les reproches que je ferais au jeu…
- le plus gros concerne sa progression à « sens unique » et le "ici et maintenant". Concrètement il est impossible de revenir sur ses pas (ou alors sur de très courtes durées) passés les checkpoint. C’est rageant. Rageant parcequ’il m’est arrivé souvent d’être à sec de munition et, pourvoir revenir chercher celles laissées derrière because chargeur trop plein. Idem pour les armes. Tombé sur certaines situations tendues, impossible de revenir chercher une arme jugée plus apte à débloquer la situation. Et enfin pas vraiment moyen d’attirer des ennemis où on veut pour faciliter leur abattage (comme dans Bioshock, par exemple, ou Halo). Une action très scriptée qui ne laisse donc pas vraiment place à la liberté de mouvement.
- L’autre concerne une interaction très limitée avec les environnements… là aussi à part quelques moments bien balisés, pas possible de faire ce qu’on veut avec ce qu’on veut. Le cas le plus marquant étant pour moi la seconde berserker dans la serre…. Pas moyen d’exploser les vitres du plafond pour la griller avec le marteau de l’aube. Apparemment la nouvelle monture de l’UE3 semble aller vers des décors destructibles… dommage que ça ne soit pas arrivé un an plus tôt (pour Gears, mais surtout pour Bioshock… du moins si les décors non destructibles étaient liés à l’Unreal Engine).
- l'intelligence artificielle des alliés : moins cons que leurs collègues d'Halo mais ont la sacrée tendance à perdre leurs moyens lors d'instants clés comme RAAM ou le Brumack. Qu'Epic ait pensé son jeu surtout pour la coop (et le jeu est vraiment bien plus jouissif ainsi), soit mais de là à faire de DOM une enclume à aller sauver juste devant les pates du boss... faut pas déconner non plus.
- Manque un bouton de saut….
- Trop peu de séquences « véhicules ».
- La tronçonneuse ne marche pas sur RAAM
Voila, en gros… visuellement c’est plutôt chouette même si quelques passages sont vraiment atroces (arbres luisants sous la pluie d’orage, roches luisantes dans les sous terrains), le jeu est bien optimisé pour tourner (sous XP, of course), sur ces machines « modestes », même si les gros carnages du Desperation feront tousser le framerate (voire plus à quelques instants).
J'ai refait quelques chapitres en hardcore... c'est dans ce cas aussi qu'on voit qu'Epic pousse surtout la coop'. Affronter un Corpser épaulé de Wretchers explosifs seul avec, comme dit plus haut, un collègue idiot est très très délicat... du moins pour moi, impossible.
Bref, vivement le 2, surtout que j'ai trouvé à la voix de la Reine Locust un je ne sais quoi de.... bien
Là je me suis mis à
Ninja Gaiden... ce jeu est la plus belle déclaration d'amour au Game Over que j'ai du voir en 18 ans de J.V. A se taper la tête contre les murs. Mais se mettre dans la peau d'un badass ninja et tabasser du vilain à coups d'Izuna Drop... ça n'a pas de prix. Pour le reste, y'a l'ibuprofène 200.