Non, ce n'est pas un film pas pour les peapol même si son actrice principale se dénomme Maggie Q...
Du moins j'ai mordu à l'hameçon, désireux de me venger de la vision cauchemardesque de Saint Seiya, le manga bishounen power 100% malgré les potiches à gros seins et porte jaretelle, basculer via son spin off "Lost Canvas", dans la démence honteuse et fanservice du shoujo ai.
Diantre par tous les dieux !
Alors revenons à ce petit film... une pouffe flottant dans sa robe mini sized débarque dans un hotel de luxe en Porsche pour accomplir son devoir de "masseuse" sur un richissime OSEF c'est qu'un prétexte. Démarche de mannequin, déhanchement endiablé haut qui tombe, nous voila embarqué dans un joli rodeo. Dans une voiture de police garée en face du dit hotel, 3 mecs, paquet de chips à la main, admirent le spectacle sur petit écran. Nice !
Et là c'est le drame... le richissime OSEF se fait assassiner par la fille qui dessoude ses gardes du corps pour ensuite se faire empaler par une roquette, puis par une sombre et mystérieuse balle tirée par une non moins sombre et mystérieuse MILF planquée derrière ses lunettes de soleil.
C'est la méchante du film. C'est la méchante qui kidnappe des fillettes aux quatre coins du monde pour leur faire subir un entrainement de ouf sur une île paradisiaque et en faire des tueuses à gage redoutablement sexys et sexyement redoutables. Cat', jeune tabasseuse de mecs pour une feuille de riz fraîchement débarquée sur l'île rencontre Charlène, jusque là fille à papa. And the story begins.
Le film partait d'une bonne intention et il est vrai que sa première partie du film narrant les déboires de Cat' et Charlène grandissant en apprenant le meutre était plutôt sympa, l'entrainement se concluant par une série d'épreuves dont les deux dernières nous refaisait le coup de Battle Royale... mais avec classe. Classe parceque les combats ont de la gueule, dynamiques, bien chorégraphiés et les actrices y mettent bien du leur. Bon film ? A la surprise générale ça en prenait le chemin.
Hélas, triple hélas, c'est au moment où notre héroine devient une tueuse accomplie que tout se barre en couilles. On laisse tomber le brutal et dynamique et on y fout de pseudo badasserie en ralenti yamauchien pour faire lâcher des "wow". Oué, Dragon Tiger Gate version fille mais en plus ridicule. D'ailleurs cette 3e partie du film s'ouvre sur un "clip l'OREAL parceque je le vaux bien" (tain mais youtube power, quoi !) à vous laisser bouche bée (Si Mission Impossible II était déja à la limite du grotesque, là vous allez ramasser vos dents sur le sol, ouais !). Mais cet instant nanard n'est rien en comparaison avec la baston finale qui pulvérise tous les plafonds de ridiculomètre.
Ajoutons à cela un scénar' débile qui enchaine facilité, romantisme mièvre (je suis droguée aux aphrodisiaques, mais je t'aime pour de vrai sur la plage la nuit les cheveux dans l'eau), humour qui tombe à plat, et invraisemblances (même si j'ai été surpris par sa tournure) et ont a un film de fou.
En fait c'est Noir (on retrouve d'ailleurs des meurtres exotiques façon Kirika) avec un scenar' débile et des pouffes.
Halluciné et hallucinant : du great nanar !
Un petit avant gout du truc : https://www.youtube.com/watch?v=3HwbDBLiHfg
Sujet: Naked Weapon 
c'est bien dommage mais bon on passe un moment assez sympa 