[Film] Ciné en vrac

Voilà un film qui pourrait un peu sortir des sentiers battus, le secret de brokeback mountain d'Ang Lee... bon oublions un peu le nom du réalisateur, mais mieux vaut se pencher un peu sur le concept du film.
Pour une fois, il s'agit d'une histoire d'amour entre 2 hommes, sans caricatures ni grosses fioritures. Exit les folles de Londres, les travelos à gogo, les coureurs à tout va. Non, il est question ici de 2 cowboys (enfin si le terme est exact) qui... à force d'amitié, vont finir par tomber amoureux.
Juste 2 garçons, et cela semble être décrit avec tellement de justesse et de finesse que cette histoire pourrait émouvoir.
Sans oublier Jake Gyllenhal et Heath Ledger, tout 2 très beaux , sans pour autant surjouer sur leur physique, on abtiendra sans doute un film tendre et sincère. Et pour une fois, on a pas l'impression de surfer sur une tendance.

Voici un lien :
http://www.cinema-france.com/downloads407_ba-le-secret-de-brokeback-mountain.html

Bon... autant prévenir tout de suite, la bande annonce est mauvaise comme tout, notamment une musique mielleuse qui gâche toute l'émotion qui pourrait s'en dégager. Toutefois, ça donne quand même envie de voir le film.
Il sort en salle le 16 janvier.

Si les manga Yaoi pouvait un peu s'inspirer de ce genre de sujet... ça serait déjà un peu moins mauvais. Là, on sent tout de suite que c'est fait par un homme, et non le fruit d'élucubrations féminines.

Ca a l'air très bien ton film .

Mais vu qu'il sort que le 20 janvier on a encore le temps de voir venir .

Merci Kaine , t'es un frère .

Dark Satsuki a écrit:

Merci Kaine , t'es un frère .

J'allais quand même pas te laisser ici toute seule .

Et puis sincèrement, ça sent le bon film .

Tu aurais pû nous épargner l'image du dessus, c'est complètement déloyal comme méthode, on se sent obligés de répondre pour qu'elle disparaisse

(tu peux l'enlever maintenant s'il te plaît XD ?)

Ca peut être intéressant comme film, mais reste à voir ce que ça vaut réellement. La mention "Lauréat du Lion d'or" laisse tout de même espérer de belles choses ^^

C'est qui cette blonde?

Merlin a écrit:

C'est qui cette blonde?

La pouf de base, Alias Anna Faris.

Elle joue très bien son rôle dans Lost in Translation par exemple
(et l'image en est tirée )

(à tous ceux qui l'aiment, désolé XD)

NoZ a écrit:

Merlin a écrit:

C'est qui cette blonde?

La pouf de base, Alias Anna Faris.

Elle joue très bien son rôle dans Lost in Translation par exemple

(à tous ceux qui l'aiment, désolé XD)

En l'occurence moi .
Ben je trouvais que cette petite référence à Lost in Translation seyait très bien à la situation ...

J'avoue, mais quand même, tout de suite les méthodes choc XD

Attention... ne me pousse pas à en mettre pleins d'autres .

Dark Satsuki a écrit:

Attention... ne me pousse pas à en mettre pleins d'autres .

Hey, tu floodes sur ton propre topic

Je n'ai qu'une seule chose à dire :



(moi aussi j'en ai )

la rousse elle a pas joué dans dawson

Nataku a écrit:

la rousse elle a pas joué dans dawson

c'est qui la rousse?

Edit: t'as raison, c'est elle.

Dark Satsuki a écrit:

Nataku a écrit:

la rousse elle a pas joué dans dawson

c'est qui la rousse?

Même question .

En tout cas, maintenant ton sujet fait le plein .

Je savais que la photo rameuterait du monde .

Dark Satsuki a écrit:

c'est qui la rousse?

Edit: t'as raison, c'est elle.

Michelle Willaims la petite rousse mais cheveux courts

Dans Dawson elle était blonde.^^

La petite amie de Dawson dans la saison 1, celle qui vit avec ses grand parents qui a été jété par ses parents de New York parce qu'elle avait une vie de débauchée.
Elle aura pour meilleur pote le gay et une super copine méchante qui mourrera noyée car elle était bourrée et qu'elle est passée par dessus la rembarde.

Ben y'en a qui ont suivi Dawson...

Dark Satsuki a écrit:

Ben y'en a qui ont suivi Dawson...

Je m'attendais trop à une réflexion de ce genre.

Bah j'ai suivi les 2 premières saisons puis un peu la 3 ème puis pas du tout les autres.^^
J'ai été ados moi aussi.

On a également le droit d'avoir été ado sans avoir subi une lobotomisation à la bouse américaine

NoZ a écrit:

On a également le droit d'avoir été ado sans avoir subi une lobotomisation à la bouse américaine

Ca va. J'ai été en partie épargné alors.
J'ai jamais été gros fan.

Merlin a écrit:

Dans Dawson elle était blonde.^^

La petite amie de Dawson dans la saison 1, celle qui vit avec ses grand parents qui a été jété par ses parents de New York parce qu'elle avait une vie de débauchée.
Elle aura pour meilleur pote le gay et une super copine méchante qui mourrera noyée car elle était bourrée et qu'elle est passée par dessus la rembarde.

oui mais dans le trailer elle est rousse

j'aime pas dawson en tout cas ma ptite grand-mère elle aime ça ...

il y a quoi comme bon film en ca moment?

j'aimerais allé au ciné mais a se qu'il parait il y a rien de bien mais j'aimerais avoir l'avis d'expert

Match Point, History of a Violence, et Three Times par exemple

(il y en a un qui m'enthousiasme plus que les autres, saurez-vous trouver lequel ?)

En allant voir Be with me, j'ai vu la BA de three times et c'est vrais que ça a l'air très bien .

kaine a écrit:

En allant voir Be with me, j'ai vu la BA de three times et c'est vrais que ça a l'air très bien .

ça parle de quoi c'est tojours H<-->H

Nataku a écrit:

ça parle de quoi c'est tojours H<-->H

Ca parle de ça (copier/coller Allociné ) :
Trois époques, trois histoires, 1911, 1966, 2005, incarnées par le même couple de comédiens. Ce conte sentimental évoque ainsi la triple réincarnation d'un amour infini...
1966, Kaohsiung : le temps des amours : Chen tombe amoureux de May, rencontrée dans une salle de billard. Mais il doit partir faire son service militaire.
1911, Dadaocheng : le temps de la liberté : Une courtisane est éprise d'un révolutionnaire qui la néglige, préférant se consacrer à ses activites politiques.
2005, Taipei : le temps de la jeunesse : Jing, jeune chanteuse épileptique, vit une aventure avec une femme, Micky. Employé dans une boutique de photos, Zheng trompe Blue, sa petite amie, avec Jing.

Sinon, je ne vois pas trop ce que tu veux dire par H<-->H .

Homme avec Homme

Fcb a écrit:

Homme avec Homme

il s'y connaît c'est pour ça


pouvais pas mettre HXH quelqu'un aurait sorti Hunter X Hunter ^^'


kaine > merci pour le résumé j'ai rien compris

Je te felicite mon cher Kaine,t'es pile dans le sujet puisqu'il y a du shoujo-ai dans ton film! quelle maîtrise!

moonworld a écrit:

Je te felicite mon cher Kaine,t'es pile dans le sujet puisqu'il y a du shoujo-ai dans ton film! quelle maîtrise!

Di coup là c'est pure coincidence (surtout qu'on est dans la section Floodeur ). Vu que le thème, c'est plutot l'amour qu'éprouve deux personnes (un homme et une femme) à travers 3 époques, je ne pense pas que le shoujo ai ait une quelquonque importance... enfin bon, on verra ça .

Je viens donc de voir Le secret de Brokeback Mountain que j'ai beaucoup aimé (souvenez-vous... le tout 1er post...). Dépeint de façon très crédible et avec beaucoup de finesse, cette histoire d'amour est touchante grace aux jeux des 2 acteurs (les magnifiques Jake et Heath ) et la reposante caméra de Ang Lee... Une histoire réaliste dont le défaut majeur est peut-être sa longueur sur la fin... mais le film n'en est pas pour autant gâché. Je ne pense pas que ce film mérite autant de récompenses qu'on lui attribue, mais il n'en reste pas bon néanmoins, il mérite largement d'être vu.

Et pour faire une comparaison qui n'a pas lieu d'être... quand un manga yaoi lui arrivera à la cheville, qu'on me fasse signe... ça changera de certains fantasmes totalement tordus et à l'ouest des mangaka féminins .

J'ai entendu dire que la romance etait un poil trop gniangnian. Tu confirmes?
En totu cas, ca ne m'empechera pas d'aller le voir!^^

Non je l'ai trouvé très réaliste justement , pas gnan gnan... sauf p'te sur la fin. Une histoire d'amour avec ses bons et mauvais moments. Bon j'avoue que j'avais un peu mal pour Michelle Williams qui jouait la femme de Ennis (Heath Ledger), mais je trouvais que c'était suffisamment bien dosé pour que ça ne sombre jamais dans le mielleux... en tout cas, dans le genre, on a vu bien pire .

Narnia


Pompoko ... faut que jle voie

j'ai été déçu par narnia j'ai trouvé les scénes d'action mal faite: je dirais le seigneurs des anneaux versions 10/12ans

certains passage sont bien mais d'autre nul

C'est du Disney, donc il faut pas trop s'etonner...

Le festival du film fantastique à Gérardmer s'est déroulé du 25 au 29 janvier^^. Une sélection de films de qualité (pour ma part ), mais un palmarès très décevant qui pourtant, semble faire l'unanimité.
Compte rendu demain .

Wolf Creek de Greg McLean

3 jeunes partent à l'aventure dans les contrées australiennes pour visiter un célèbre cratère à Wolf Creek, mais suite à une panne de voiture, ils se retrouvent perdus au milieu de nul part dans le désert... Ils croisent alors la route d'un homme qui se proposent de les aider, mais ce dernier semble avoir tout autre intention.
Voilà un 1er film d'un jeune réalisateur sans grande prétention. Wolf Creek est tiré d'un fait divers autour d'un psychopathe australien qui gagnait la confiance des voyageurs aux alentours de Wolf Creek pour les traquer ensuite au fusil. La 1ère partie est des plus banale et présente en long les 3 personnages principaux, réalistes et crédibles, aventureux et parfois inconscients qui ne comptent aucunement séduire le public, mais qui finissent par être attachants au fil de leur calvaire après la rencontre avec le tueur. Les personnages sont dépeints de façon très simple, sans jouer sur les clichés excessifs, ils sont juste un trio de jeunes adultes en vacances. Voilà qu'arrive un coup de malchance, leur voiture qui tombe en rade, et un bon australien de souche, solitaire, qui arrive au "bon" moment. Dès lors, l'atmosphère change, tout bascule en une nuit. Les personnages ne rient plus, ne déconnent plus, et peinent à comprendre au départ comment ils ont pu en arriver là, en si peu de temps. Cette rupture de ton est judicieusement arrivée, et le spectateur est tout aussi déboussolé que la jeune fille qui se réveille seule, attachée dans un lieu qu'elle ne connait pas. L'ambiance s'alourdit, et il ne reste alors plus qu'à crier quand tout semble perdu.
Très proche d'un massacre à la tronçonneuse pour le sujet traité (des jeunes qui tombent sur un taré des environs), l'aspect survival est encore une fois mis en avant. On ne peut que féliciter Greg Mclean d'avoir opté pour un nombre minime de personnages, ce qui permet un traitement plus long et plus angoissant du calvaire qu'endurent les héros. 3 jeunes gens luttent et donnent tout ce qu'ils ont pour échapper à un malade qui connait le terrain bien mieux que quiconque. Cette 2ème partie est fortement oppressante, et la force de ce film se retrouve évidemment dans le parti pris du réalisme, et le désespoir des victimes. Ce film ne ressemble aucunement à un gag, ce n'est ni fun ni marrant... c'est juste cruel, simple, et un peu trop proche de nous.
Un sujet très loin d'être original (Massacre à la tronçonneuse et Délivrance ont créé un genre^^), mais le film reste une réussite par son traitement réaliste et sans artifice. Une très bonne surprise, quoique ce film avait déjà eu de très bonnes retombées à Cannes, et je n'ai pas été déçue.

Fragile de Jaume Balaguero

Un vieil hôpital est sur le point de fermer ses portes, et les patients doivent être transférés en très peu de temps. Toutefois une série d'événements ralentit le déménagement, que ce soit la météo ou des accidents. Une nouvelle infirmière est mutée dans cet hôpital en manque de personnel et découvre que les patients (qui sont des enfants) sont victimes de fractures inexpliquées. Une patiente va alors la mettre en garde contre une certaine Charlotte et le 2ème étage qui est condamné depuis un certain scandale. Peu à peu, des incidents surviennent de plus en plus fréquemment lorsque l'on essaye d'évacuer les enfants.
Fragile est beau, bien filmé, attendrissant, angoissant, réussi sous bien des points de vue... mais voilà, son plus grand défaut (si on exempte une fin trop facile) est d'être passé après tous les autres films. Ring avait été une révolution, et tous les autres films asiatiques n'ont pas manqué de suivre la mouvance du fantôme. C'est la marque du film d'épouvante et d'angoisse et non plus celui du film d'horreur bien saignant. C'est pas plus mal après tout, mais Balaguero manque d'originalité. Alors oui, la photographie est belle, la caméra est ingénieuse, et le fond est présent... mais à trop vouloir bien faire et trop plaire, ce film est totalement formaté et a tout pour ressembler au film de commande américain. Balaguero tourne bien, mais ne va jamais au délà de ce que l'on pourrait attendre pour finalement sombrer dans le trop politiquement correct. Après moulte The Ring (1&2), The Grudge, ou Dark Water (dont il se rapproche le plus), Balaguero nous pond le film correct et réussi mais qui ne sortira pas des sentiers battus. Où est donc passé le Balaguero qui nous avait surpris avec le génial Darkness? Car oui, Fragile, c'est du Darkness pour grand public, le film n'est pas suffisamment ambitieux pour prétendre au titre de favori du festival... du moins c'est ce que je pensais, puisqu'il rafle presque tous les prix (heureusement que j'ai pas parié non plus). C'est le genre de film même qui satisfait le grand public en donnant toutes les clés dont il a besoin pour comprendre, s'émouvoir... reste une Charlotte convaincante et bien flippante. Personnellement, je dis "DARKNESS"!

Reeker de Dave Payne

5 étudiants partent sur les routes pour naviguer de fêtes en fêtes, mais voilà qu'ils tombent en panne au milieu de nulle part... ah non! Devant un motel! Ils n'ont donc pas le choix de s'y installer en attendant de trouver de l'aide... mais les lieux sont vides et quand on y retrouve des gens mutilés et des apparitions étranges... il y a de quoi s'inquiéter...
Un propos simple, absolument pas prise de tête dont la principale ambition est surtout de faire passer un agréable moment au spectateur. David Payne est comme tout bon fan qui se respecte et qui a compris qu'il n'était pas nécessaire de se la jouer Kubrick dès son 1er film, qui se munit du meilleur matériel qui soit dans le simple but... de réussir un 1er film (ouais je me répète... mais ça marche vraiment dans cet optique). Grand amateur de films de genre (sans blague), Reeker est un savant mélange de tous les poncifs du genre, allant de la comédie, du survival aux scènes cracras, le tout mené à tambour battant sans trop de répit. Si les gags ont un air de déjà vu, elles sont tellement bien intégrées, qu'elles dédramatisent tout l'aspect horrifique. Le gore ne prend jamais le dessus, et la petite pointe d'humour qui tombe judicieusement allège grandement la tension qui règne normalement dans un film de ce calibre.
Bref, ce film est un bon boost entre potes, et même si ça n'a pas la fibre culte d'un Bubba Ho-tep (en même temps... rien ne remplace Bruce Campbell), il fait passer un agréablement moment popcorn (à défaut d'être original aussi). Un sacré coup de coeur tout de même, parce que c'est drôle .

Dumpling, nouvelle cuisine de Fruit Chan

Une actrice en fin de carrière (enfin la 40aine...) voit son mari lui échapper pour une femme plus jeune. Elle décide donc de rendre visite à la très jolie "Tante Mei" dont on vante tant ses raviolis chinois. Ils auraient, d'après les dires, la faculté de faire rajeunir... mais la recette requiert un ingrédient tout particulier.
Vous connaissez peut-être le film 3 extrêmes qui rassemblaient 3 moyens métrages horrifiques dont le segment "nouvelle cuisine" ici présent. Ce qui est présenté sous ce nouveau format est en fait la version longue des 3 extrêmes. Dans l'ensemble, les plans sont identiques, seules certaines séquences mettant en scène le mari sont rajoutées. Elles ne sont pas indispensables mais contribue à l'ambiance malsaine qui parcoure le film. De tous les films présentés en compétition (excepté The Heirlroom, The red shoes et Isolation que nous n'avons pas vu), celui-ci est sans aucun doute le plus abouti artistiquement. Un film qui joue sur sa longueur (un film asiatique après tout), une caméra reposante et ingénieuse qui nous gratifie de plans magnifiques, une jolie photographie et une musique très bien utilisée. Nouvelle cuisine joue énormément sur la suggestion, la caméra ne montre que partiellement les choses pour faire avancer notre imagination vers les faits les plus ignobles et malsaines. Le tout repose sur sa longueur, et le fait de stimuler les sens... le simple fait de regarder l'héroïne déguster les mets nous noue l'estomac. La discrétion est le pire des malaises. En comparaison avec le segment des 3 extrêmes, la fin est différente... peut-être moins glauque que dans le moyen métrage, mais le dernier plan en surprendra toujours plus d'un. Un film prenant et clairement différent de tout le reste de la selection.
Ce film est d'ailleurs en diffusion cette semaine dans les salles françaises, et je le conseille vivement. Il plaira tout autant aux amateurs de film de genre qu'un public plus large, tout en gardant une marque qui lui est propre.

Allegro de Christoffer Boe

Un pianiste de renom, Zetterstrom, retourne dans sa ville natale où il y a perdu tous ses souvenirs. En effet, ces derniers sont restés bloqués dans une "zone" physiquement inaccessible de la ville. Zetterstrom tente d'y pénétrer pour découvrir pourquoi son talent lui échappe en même temps que ces souvenirs...
Voilà d'emblée un film très difficile d'accès. Le propos n'est que prétexte pour se pencher sur l'âme torturé de son personnage, qui, à partir de là, perd pied avec la logique qui régit ce monde. En fait, rien n'est concrètement expliqué dans ce film, ni même cohérent, et le concept du ce film repose essentiellement sur l'étrange, le fantastique. Le phénomène surnaturelle que représente cette "zone" inaccessible n'est que le transfert d'un passé rejeté du héros. C'est en fait l'histoire d'un homme qui a laissé derrière lui sa plus grande histoire d'amour, mais par dénie et oubli, crée une perturbation surnaturelle. Il n'y a pas grand chose à expliquer dans ce film... si ce n'est que le mode de narration est à la fois originale (séquence d'animation) et barbante (la voix off). La mise en scène est travaillée...
Toutefois je reste mitigée sur ce film qui a le mérite d'être une oeuvre très personnelle et originale, tout en étant un véritable exercice de style... mais on peut aussi lui reprocher de trop jouer la carte de l'intellect ce qui lui insuffle une certaine prétention. Un film bien construit mais parfois assommant. Mais bon... la soirée avait été dure... et piquer du nez 2/3 fois durant le film, c'est pas le meilleur moyen de rentrer dedans.

Hostel d'Eli Roth

De jeunes américains font le tour de l'Europe dans le but de faire du tourisme sexuel. Arrivés dans une auberge à Prague, ils apprennent à leur dépens que la clientèle est vendue à des tortionnaires fous qui paient afin d'assouvir les vices les plus malsains et les plus horribles.
Alors non... ce n'est pas un film pornographique... (quoique le début pourrait le suggérer ) Hostel a été un film survendu par Tarantino et Roth comme une descente vers les enfers de la torture... à en rendre malade son public. Voilà donc beaucoup d'appréhension pour la plupart à l'idée de regarder un tel film... mais finalement, il ne remplit pas toutes ses promesses... le film n'est pas aussi immonde et insupportable que l'on s'imaginait. Trop de promotion peut tuer un film... mais voilà qu'il n'est plus aussi bête et méchant que l'on se l'imaginait! Il tient la route le coquin! A la fin de la séance, je me relève, souriante en me disant que ce n'était pas si effroyable que je l'imaginais, toutefois les jambes flagellantes... là je me dis "ah si... j'ai quand même été marquée..."
Pour ceux qui l'ignorent encore et qui s'effrayent à l'idée qu'Hostel est tirée d'une histoire vraie, je les rassure tout de suite. En fait, Eli Roth a eu l'idée de faire un tel film après avoir surfé sur internet et découvert que certains sites offraient ses services pour commanditer des meurtres, acheter des humains etc (c'est pas plus rassurant.. je vous l'accorde). C'est à partir de ce constat que démarre Hostel. Ici, des malades paient pour pouvoir torturer à leur aise de pauvres petites personnes venues faire la fête comme n'importe qui. Bref, l'histoire ne tient plus de 3 lignes, mais le film est tellement bien traité, tellement bien fait, tellement réaliste que j'ai presque envie de crier au génie.
Tout part avec quelques jeunes inconscients et déconneurs, pas froncièrement attachants, juste présents pour secouer tout ce qui leur tombe sous la main. Ca chahute, ça fait du bruit, et ça ne s'arrête jamais. La 1ère partie du film est fun, bourré d'humour, dynamique (on sent la relecture de Tarantino), c'est plein d'énergie à l'image de ses protagonistes, mais on se doute bien que cela ne va pas durer (on est pas là que pour ça^^). La 2nde partie est bien évidemment moins drôle... à partir de là, tout bascule. C'est le même principe que Wolf Creek... quand on se réveille dans un lieu inconnu entre les mains d'un tordu, il y a de quoi flipper. On reste scotché à son siège car on se dit que ça va commencer et que... diable que c'est horrible! Le héros hurle, son corps parle de lui-même, il en devient malade car il est confronté à la mort, il le sait, il n'a aucune chance de s'en sortir et pourtant... ce sont les instincts les plus primaires qui s'expriment... surtout lorsque l'on a en face un autre être humain totalement ravagé du cerveau... qui pourrait être notre voisin, un père de famille... un type qui prend plaisir à sentir la mort de près, surtout chez les autres. Le héros passe un mauvais moment... et nous aussi... et tout la suite devient logique... on fait face aux pires atrocités humaines.
Tant par le sujet que par la forme, ce film est maitrisé de bout en bout. Ici, Eli Roth montre les aspects les plus sombres des timbrés en manque de scalpel... au final, là où il était risqué de sombrer dans la caricature et le cliché, Roth s'en tire avec brio. Hostel tient la route, tant par le sujet simplet (mais pourquoi demander plus, la réalité n'est pas plus compliquée), mais surtout par la crédibilité dont il fait preuve, que ce soit à travers ses personnages (quelqu'ils soient), ou les situations dans lesquelles ils se retrouvent... l'horreur est parfois bien plus proche que l'on se l'imagine. C'est gore, cracra ou tout ce que vous voulez... mais ça n'arrive jamais comme un cheveux sur la soupe.
Mon coup de coeur, mon grand favori du festival!

Final Fantasy VII Advent Children de Tetsuya Nomura

Je ne sais pas s'il est utile de parler de ce film que tout le monde connait... parcontre j'ignorais que c'était Nomura aux commandes... c'est pas une super idée... bref toujours aussi beau, mais parfois toujours aussi ridicule... un film pour les fans (ah! piégée!) qui triperont toujours autant devant ces personnages tant aimés malgré une réalisation totalement incompréhensible. Merci Maaya Sakamoto *__*...

The Fog de Rupert Wainwright

Remake du fameux film de John Carpenter, celui-ci est un navet de 1ère. Une réalisation molassonne comme c'est pas possible, le film est totalement formaté pour un public d'ados en manque de sensation forte... et qui seront toujours en manque du coup... je ne vais pas aller plus loin, il n'y a aucun intérêt à le voir (à moins qu'il y ait des fans de Tom Welling, Maggie Grace ou Selma Blair dans la salle.... quoique Selma Blair est très jolie )... d'autant que j'ai dû lutter pour ne pas m'endormir par moment...

Sheitan de Kim Chapiron

4 jeunes racailles rencontrent la brûlante Eve qui les invitent à fêter le réveillon de Noël chez elle, dans une grande maison perdue en campagne profonde. Arrive alors Joseph, gardien des lieux, qui le prend sous sa coupe. Mais ces 4 là sont loin de se douter que ces derniers ont une toute autre façon de vivre. Let's begin the massacre!!!
Ce film abonde d'une énergie électrique. C'est nerveux, c'est bruyant, ça jure dans tous les sens. Ici, c'est de la vraie racaille, de la pure! D'une part, c'est réussi car c'est crédible, d'une autre part... c'est gonflant de les entendre toujours piailler... Sheitan est névrotique, il démarre à 100 à l'heure et ne s'arrête jamais. C'est peut-être la marque de fabrique, mais il prend le risque de lasser bien vite, d'autant que son humour n'est pas très recherché, voir même limite... mais Vincent Cassel relève le tout avec brio, il est à lui seul la véritable force du film. Surjouant le blaireaux des campagnes à outrance, il en devient presque inquiétant tellement ce rôle lui colle à la peau. Dès lors, la 2nde partie démarre en 4ème vitesse. Si l'atmosphère malsaine avait été bien distillée au départ, elle explose carrément dans la 2nde partie. C'est barge et primaire, encore une fois, c'est la prestation de Vincent Cassel qui est à saluer! Contrairement à Hostel, ses personnages principaux sont antipathiques, demeurés, et l'on se soucie finalement peu de leur sort... la famille de Cassel est bien plus imposante et tape à l'oeil.
En bref, malgré bons nombres de défauts, Sheitan n'est pas une réussite, mais n'en reste pas moins une oeuvre à saluer et audacieuse, d'autant que le cinéma français est bien trop frileux pour s'aventurer dans un genre aussi toqué et provoquant. Un bon moment à passer si on survit au 1er 3/4 d'heure. Mais après tout... Vincent Cassel les vaut bien!


Final Fantasy, The Fog et Sheitan n'était pas en compétition.
Au final, voilà un festival qui ne m'a pas déplu. Sa programmation était de qualité, on a eu droit à un vrai retour au source du cinéma d'horreur, que je dirais presque... intelligent (si si!). Un seul vrai regret, c'est de n'avoir vu que 6 films sur 9 en compétitions. Du coup, on est passé à côté de Isolation de Billy O'Brien. Quant à Fragile... c'est à la fois une surprise et une déception... car je n'aurais jamais parié sur ce film... Hostel est reparti bredouille à mon grand regret.
Au final, j'ai tout particulièrement retenu Hostel, Wolf Creek, Reeker, Nouvelle Cuisine et peut-être même Sheitan .

Merci bien DS...Pas encore tout lu mais je le ferai...J'me suis ruée sur ta critique de Sheitan que je veux aller voir (uniquement pour Vincent Cassel à la base) et comme prévu je vais y aller (toujours uniquement pour Vincent Cassel!!lol)!
En tout cas mignon petit compte rendu....

Mignon??? hum.. on doit pas avoir la même définition...

Le suel film que je regarderai bien c'est... Final fantasy advent children...

Non mais faudrait que je regarde Hostel aussi, ça me fait envie par pure curiosité intellectuelle ce résumé

Que dire après DS ? J'ai lu avec beaucoup d'attention ce qu'elle a écrit et je suis totalement d'accord avec tout, tant au point de vue de son analyse que de ses avis .

Déjà contrairement à elle, je suis loin d'être un spécialiste de ce genre de films mais j'ai été très heureux de pouvoir découvrir tout ça et très agréablement surpris par le plaisirs que j'ai pu prendre à regarder ces films.

Parmi mes favoris, je parlerais d'abord de Reeker qui m'a vraiment bien fait délirer. longtemps je me rapelerais de certaines scènes qui sont vraiment cultes . Après le film est certe très classique, mais il est très bien mené d'un bout à l'autre et la révélation finale, si elle ne constitue pas l'intérêt majeur de se film, s'intégre bien dans le scénario.

Autre film que j'ai beaucoup apprécié, nouvelle cuisine qui est effectivement le plus réussit cinématiquement parlant. Il était de plus très intéressant d'avoir un film qui jouait sur un registre différent des autres. A voir en tout cas .

Enfin dernier petit favori, hostel dont l'efficacité de la mise en scène est l'un des gros point fort. Pas grand chose à rajouter à ce qu'a dit DS dessus. Pas si cracra que ça mais franchement intéressant.

Sinon, Woolf creek m'a rappelé de bon souvenir de l'Australie et s'est avéré une très bonne introduction pour ce festival (c'est le premier film qu'on a vu).

Sheitan, quant à lui, nous aura permis de voir un Vincent Cassel éblouissant (j'adore le casting de tordus qu'il a réuni ). Par contre les "héros", bof. Je suis loin d'être un fan de l'humour banlieu. Enfin bon, c'est un film qui vaut le coup d'oeil.

Pour Fragile, c'est en effet pas mal mais trop classique et trop formaté. Et puis la fin est très moyenne (du moins, de mon point de vue ).J'ai été très étonné aussi par les prix qu'il a réussit à obtenir.

Pour Fog, c'est en effet nullisime, rien à dire de plus.

Allegro c'est typiquement le film pseudo intellectuel, particulièrement ennuyeux. Je ne dis pas que tout est mauvais mais simplement, le réalisateur avait des ambitions qui le depassaient et au final, c'est le pays de rêves qui en sort gagnant (bien qu'au prix d'un effort surhumain, j'ai réussit à ne pas m'endormir pendant la séance ).

Sinon Petit Ange, n'hésite pas pour Hostel, je suis sûre que c'est une expérience que tu ne regretteras pas .

une experience que je ne regretterai pas... j'ai comme un doute^^

Fais moi confiance .

Dark Satsuki a écrit:

Fais moi confiance .

jsutement XD

bon je coupe la présentation juste pour donné un avis:

je suis allez voir les Bronzé 3 et c'est bof!

un scénar pas trés foulé, peu d'humour bref un film allez voir seulement pour les fans

je suis déçus

A coté de ca, passer des bronzés aux films que nous a presenté DS au dessus, il y a comme un gab...
J'ai presque tout lu, et ca me fait froid dans le dos vos histoires. Il y a bien que FF que je serai allée voir...

C'est pas trop le même registre en effet .

Pour FF... ben c'est le pur produit de fan... parce qu'à part ça... il n'est pas très bon comme film. Mais bon... revoir les persos nous fait toujours autant vibrer.